18 ème Rencontre Pédiatrique Tlemcen
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P108 : Une hyper réactivité bronchique chez un nourrisson avec Spina pifida et Arnold Chiari : Quand les maux se réunissent !

Posted on 3 mai 2025 0

Y. Boulekfoul1, M. Belghazi1, S. Messai2, A. Dehimi1, B. Bioud1
1. Service de pédiatrie – CHU de Sétif
2. Service de neurochirurgie – CHU de Sétif

Introduction :
La malformation de Chiari (MC) est une anomalie structurelle du cervelet caractérisée par un glissement d’une ou des deux amygdales cérébelleuses vers le foramen magnum (ouverture de la base du crâne en position occipitale). Le spina bifida implique un défaut de fermeture de la colonne vertébrale, parfois avec un sac hernié contenant des méninges (méningocèle), de la moelle épinière (myélocèle) ou les deux (myéloméningocèle). La connaissance des mécanismes physiopathologiques à l’origine de l’hyperréactivité bronchique ainsi que l’identification des patients à risque sont essentielles pour prévenir la survenue de complications respiratoires, ce fut notre objectif.

Patient et méthode :
Nous rapportons le cas du nourrisson K, G, âgée de 08 mois aux antécédents d’une hydrocéphalie opérée par dérivation ventriculo-péritoniale avec malformation d’Arnold chiari type II et spina pifida dorsale opéré, eutrophique, admise pour une détresse respiratoire aigue avec une saO2 à 89%, une toux non asphyxiante non cyanosante dans un climat fébrile, et des sibilants diffus, rebelle au traitement ambulatoire. Radiologiquement, des infiltrats diffus et biologiquement, un taux de GB à 6100 e/mm3 et une PCR objectivant un métapneumovirus.

Discussion :
La malformation d’Arnold-Chirari est une malformation occipitocervicale où les amygdales cérébelleuses descendent sous le foramen occipital. L’alitement qui en résulte pourrait être à l’origine d’une hyperrécativité bronchqiue ches des patients prédisposés. L’asthme du nourrisson se caractérise par la récidive de trois épisodes de dyspnée et de respiration sifflante au cours des deux premières années. L‘hyperréactivité bronchique constitue un élément diagnostique de l’asthme comme pour d’autres pathologie de l’arbre respiratoire. Ainsi, l’approche diagnostique et thérapeutique sont souvent difficiles. L’objectif de ce travail est d’apporter des réponses aux questions suivantes dans la prise en charge des respirations sifflantes récurrentes chez le nourrisson : est-ce de l’asthme ? faut-il traiter les nourrissons siffleurs ? quelles sont les modalités de prescription ? quel est l’issue à long terme des nourrissons siffleurs ? Le diagnostic de l’asthme chez les nourrissons est plus difficile que chez les enfants plus âgés ou les adultes car de nombreuses causes de wheezing peuvent simuler un asthme associé à des difficultés d’évaluation de l’hyperréactivité bronchique à cet âge. Depuis que des données récentes ont prouvé une inflammation bronchique précoce chez les nourrissons siffleurs, les corticostéroïdes inhalés sont devenus le traitement principal. Cependant, la prise en charge des nourrissons siffleurs est plus difficile selon les particularités anatomiques et fonctionnelles respiratoires. Il n’existe pas d’indicateurs cliniques ou biologiques fiables d’un futur asthme. Les signes d’atopie chez les nourrissons présentant une respiration sifflante récurrente semblent être le principal facteur de risque de développement de l’asthme.

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